Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les automassages : récupération et bien être

automassage
Comment inhiber des tensions musculaires par l’intermédiaire des automassages ?

Sommaire de l'article

Pourquoi faire des automassages ?

Traumatisme, posture de travail, mauvaise pratique du sport, état émotionnel, maladie,  malformation ou bien déséquilibre musculaire, entraînent une compensation du corps qui va utiliser d’autres schémas moteurs, pouvant créer à terme, des inflammations et des points de tensions musculaires nommés « trigger points ».

Les trigger points sont des nœuds ou des bandes dures qui se forment au sein des fibres musculaires, correspondant à des adhésions de tissus conjonctifs inélastiques, facilement identifiables au toucher lors de massages, ressenties comme des zones dures ou tendues qui peuvent être actives ou passives.

  • Les trigger points actifs se développent lorsque la capacité d’un muscle est dépassée, sollicitée brutalement, sans échauffement, ou sur un muscle fatigué, voire même blessé.
  • Les trigger points passifs sont associés à une restriction de mouvements, ou une simple faiblesse et fatigue musculaire sur un muscle concerné. Ils sont repérables au toucher mais n’occasionnent pas de douleurs conscientes, par contre, ils peuvent passer à un état actif lors d’un étirement excessif. 

En présence de ces triggers points, la première recommandation sera la pratique d’auto-massages, pour les désactiver. Ils restent la première étape pour désactiver ces trigger points, mais il faudra ensuite remédier à la cause de leurs apparitions, par un travail de posture, étirements, renforcement musculaire, hydratation, etc…

Comment se masser ?

Mains et doigts

Le moyen le plus économique et très efficace qui subit la contrainte de la localisation corporelle, qui pourrait demander l’aide d’une tierce personne, si ce trigger point se situe dans le dos par exemple. Le protocole est simple, il suffira d’effectuer une pression de 5 à 10 secondes à l’endroit précis de la tension, relâcher légèrement la pression en effectuant un micromassage 5 à 10 secondes et réitérer l’opération une petite dizaine de fois. La tension et la dureté doivent diminuer, mais ne disparaîtront pas en un seul massage. Il faudra le pratiquer plusieurs fois par jour si possible, sans trop insister à chaque fois.   

Avec une balle

Economique et pratique, la balle de tennis (ou autre) sera très intéressante pour effectuer des pressions avec de légères rotations sur les zones difficilement accessibles, telles que « triceps », « voûte plantaire », « fixateurs des scapulas ». 

Bâton de massage

Léger et facilement transportable, le bâton de massage correspond à une tige entourée de picots, de préférence amovible par un système rotatif. Il permet de masser toutes les zones du corps, tout en étant maître de la pression effectuée sur la longueur du muscle.

Rouleau de massage

Il a pour avantage de pouvoir utiliser son poids de corps pour se masser et de ce fait, de pouvoir se relâcher totalement lors de l’utilisation, sans avoir à appuyer soi-même sur une zone. De par son volume, vous pourrez atteindre de gros groupes musculaires avec la pression adaptée. Et pour finir, il permet aussi de décompresser les vertèbres lorsque vous le faites rouler le long de votre rachis, appuyé au sol.

Pistolet de massage

Plus onéreux, mais des plus efficaces. Il s’agit d’un système de micro-percussions très rapides avec des embouts adaptés aux groupes musculaires souhaités.

Le Theragun reste un model de référence pour les sportifs ayant une masse musculaire développée, mais il reste très bruyant à l’utilisation.

Il existe des modèles quasiment aussi efficace et bien moins onéreux. Renseignez-vous bien sur la profondeur d’impact, vitesse de percussion et les embouts fournis avec.

Article écrit par Kévin DUMONT